Celle qui avait de gros nénés (et qui avait décidé de se les faire palper !)
Pour dissiper tout malentendu, ces nénés que tu vois là, eh ben ce sont les miens figure-toi !
Et sans trucage, sans photoshop, sans rambourrage : JE SUIS celle qui avait de gros nénés !
Avait ... au passé parce que c'était avant le drame, avant qu'ils re-dégonflent, avant que j'accouche et que je cesse de faire de la concurrence à Candia.
Musclor a eu beau prier, rien à faire, comme pour Numéro 1 et 2, à un moment donné, ils se sont barrés.
Depuis, une fois sa dépression post-traumatique passée, mon gougeat national n'a de cesse de me rappeler que je suis une adepte de la plate-attitude.
Il n'empêche qu'aussi petits soient-ils, mes nénés ont besoin d'attention et de soutien (note la subtilité du choix des mots) face aux épreuves que la vie peut nous réserver et même si je n'ai que 30 ans (bon ok 34 on va pas chipoter), j'ai décidé de les placer sous surveillance et je me suis fait prescrire une mamo comme on dit dans le jargon nénétal.
J'en parle aujourd'hui précisément parce que je viens juste de prendre le rendez-vous et même si c'est moi qui ai demandé à ma sage-femme de me prescrire l'examen, j'ai eu du mal à décrocher mon téléphone.
Probablement l'idée de me faire applatir comme une vieille crèpe le peu de nichon qu'il me reste mais surtout la trouille de l'inconnu je sais pas.
Bref, quoi qu'il en soit, c'est fait et je me dis que je serai plus tranquille après.
Hasard ou coïncidence, on ne parle que de ça en ce moment avec Octobre rose et la promotion pour le dépistage du cancer du sein.
C'est aussi le thème des Bavardages de nanas de Mabavarde cette semaine auxquels je participe avec plaisir !
Et comme les nénés c'est aussi fait pour rigoler, je ne résiste pas à l'envie de te re-parler de mon club très très fermé, celui des filles qui ont des tous petits nénés.
Figure-toi qu'il y a plein de bons côtés à faire partie de mon club et je m'empresse de te les nommer au cas où tu douterais :
- Cet abrutis de Newton ne nous fait pas peur et plus le temps passe et plus ... rien ne change pour les keupines de mon club et moi, comme on dit nous pas haut et pas fort pas avec nos banderoles : on n'a plus rien à perdre,
- On est des vraies cimpresses nous et on a une ligne de porte-nénés qui nous est dédiée :
- là j'ai plus d'idée mais je t'assure que je vais bientôt en trouver ...
Et attention si tu ne te sens pas concernée n'oublie pas que toi aussi même si tu n'en fais pas encore partie, un jour ou l'autre tu risques d'y entrer dans le fameux club très très fermé et peut être sans l'avoir demandé (attends d'être maman ... mais pas seulement).
Bon, comme tous les clubs, il y a plusieurs moyens d'en sortir et vu que je suis une vraie cimpresse digne et pas jalouse de celles qui ont des gros nénés, je m'empresse de te livrer la petite liste que je me suis préparée après enquête au cas où, un jour, j'en aurais marre de mes p'tits nénés :
- prendre du poids (alors les résultats sont pas garantis puisque les kilos ne vont pas souvent où il faut),
- manger du Boursin (c'est Musclor qui me dit ça mais je comprends pas, j'en mange matin-midi et soir et pour l'instant je vois pas vraiment les résultats),
- se faire poser des prothèses histoire d'être plus à l'aise (là je t'apprends rien mais sais-tu qu'en gros (voire très gros), il faut les changer tous les 10 ans ! Tu imagines si tu commences à 30 ans !),
- et là tu réfléchis un instant et tu dis attends, il existe rien d'autre !
Et bien si, il y a un autre procédé, c'est le 2 en 1 plus médicalement nommé le lipo modelage esthétique.
Attention c'est pas de la blague ce que je vais te dire et oui c'est comme dans un rêve : on te pique la graisse que tu as en trop dans les fesses, les cuisses, le bide enfin là où y'en a, on la passe dans une grosse centrifugeuse et on te la ré-injecte dans les nénés.
Tu l'admettras c'est assez fabuleux comme procédé, naturel et sans sucre ajouté.
Bon, il y a quand même un peu de perte c'est physiologique (30 % de la graisse disparaît après l'intervention) mais tu sais ce qu'on dit : il faut souffrir un peu de perte pour être BIO !
